Jean-Luc ESCRIVA est un artiste auteur compositeur interprète né à Boulogne Billancourt. Son grand-père espagnol fuit les évènements d’Espagne et décide de s’installer en France près de Paris à Issy les Moulineaux. Le berceau des ESCRIVA se situe précisément à Valence en Espagne. Sa mère est bretonne.
Ses parents s’installent par la suite au Plessis-Robinson (92) où il passera toute son enfance et sa scolarité. Il a 2 frères et 2 sœurs. Jean-Luc est « le petit dernier ».
Une enfance particulièrement calme entre son père scientifique qui travaille au CEA et sa mère nourrice à la maison.
Dès l’âge de 6 ans il manifeste un goût très prononcé pour la musique. Personne de sa famille ne connait d’ailleurs la raison de cette attirance puisqu’aucun n’est musicien. A un détail près, ils sont tous mélomanes et amoureux des arts. Ses 2 frères écoutaient inlassablement du rock, du jazz, de la musique classique ainsi que les premiers pas d’un groupe qui débutait « les Beatles »
Il se souvient fort bien que tout petit écoutant « La Moldau » de Smetana, des images de fleuve grand et majestueux, de torrent impétueux lui traversaient l’esprit avec force à chaque écoute. Pour apprendre des années plus tard que ces images étaient le reflet de la réalité puisque la Moldau est une rivière Tchèque dont s’est inspiré le compositeur pour réaliser son œuvre.
C’était ses premiers pas vers la création et le rêve pour devenir ensuite une aspiration profonde à mener une vie tournée vers les arts, les sentiments, l’amitié, la liberté de penser et d’agir.
A 13 ans son père lui trouve un petit boulot de vacances qui lui permet d’acheter sa première guitare « folk », une Maya (les premières Takamine). Il apprend la guitare en autodidacte en écoutant les disques de ses idoles et en reproduisant les accords la tête collée aux enceintes. Il n’aimait pas trop les partitions ou les tablatures car c’était de bons accords mais ce n’était pas les vrais accords joués par les artistes en disque ou sur scène. Alors pendant des années, il a développé une formidable oreille musicale utile et propice à sa future activité de compositeur. Même à l’heure actuelle quand il a besoin de travailler sur une autre musique, il utilise son oreille pour obtenir les accords précis et le doigté de l’artiste.
Il utilise cette même technique pour commencer le chant vers l’âge de15 ans. Amoureux des voix tous styles confondus, il s’identifiait aux artistes et apprenait avec rigueur les chansons avec la voix, le timbre, les intonations afin de les reproduire sur scène. Ce furent ses meilleurs professeurs dit il en substance.
Premières scènes vers l’âge de 16 ans avec ses copains du groupe « Apple » qu’il a fondé. La scène fut pour lui l’école de la vie et de l’apprentissage de son métier d’artiste. Le groupe jouait partout où il était sollicité et ce pendant des années. Ils reprenaient tous les hits du moment et jouaient dans les festivals, fêtes de grandes écoles, club vacances, 14 juillet, nouvel an etc.
Entre les années 80 et 90 il se lance résolument dans le milieu professionnel et devient CHORISTE pour de nombreux artistes comme Vanessa Paradis, Henri Salvador, Gotainer, Kool and the Gang, Wonderlove et bien d’autres.
Il compose, chante et réalise de nombreux jingle FM, des musiques publicitaires, des documentaires. Il joue régulièrement dans des pianos bar et y rencontre notamment la chanteuse ZAZIE avec qui il chante au hasard des rencontres et soirées. Entre eux, une belle amitié s’était installée.
En 1985, il compose et enregistre un titre « Don’t you know » pour la top modèle NINA KLEPP (Jean’s Buffalo) qui souhaite entamer une carrière de chanteuse. Le titre est co/arrangé avec Didier Marouani. Distribution CARRERE. A la batterie : Manu Katché. Photos et clip cinéma de Jean-Daniel Lorieux. Enregistré au studio d’Hérouville.
Fin 1989 début 90, il enregistre son premier album. Il fonde un duo avec un ami. Ce duo a pour nom One + One. L’album est enregistré au studio de la Grande Armée à Paris. Tous les titres sont interprétés en anglais par Jean-Luc et son complice Daniel. Jean-Luc signera toutes les musiques.
Une rencontre va définitivement modifier le destin de Jean-Luc Escriva. Celle avec Stevie WONDER de passage à Paris et qui écoute ses chansons dans un grand hôtel Parisien. Une rencontre majeure et mémorable puisque Stevie vint jouer un chorus d’harmonica sur l’album quelques temps après. Précisément sur le titre « Hollywood » (En hommage à la pub Hollywood Chewing gum dont Jean-Luc interprétera différentes versions pour la radio et télévision)
Entre 1997 et 1998, il fait la rencontre de Mischa AZNAVOUR et de Gérard DAVOUST des éditions Raoul Breton grâce à une démo envoyée
« Même à vélo » qui plait à toute l’équipe. Ils décident de passer en studio et enregistrent un CD 2 titres en partenariat avec Eric Schneider du groupe Expand Music. (Le second titre sera « Le droit de vivre »). Un excellent accueil radiophonique lui sera réservé notamment auprès de RTL qui passera le morceau plusieurs fois par jour sur une longue période. Jean-Luc signe paroles et musique.
L’activité de Jean-Luc ESCRIVA est très dense. Il compose pour d’autres artistes. Il compose et réalise des « trailer » pour des livres ou des documentaires ainsi que des jingles. Il continue de faire des chœurs à la demande sur des productions ou pour des artistes indépendants. Notamment sur des productions allemandes ou anglo-saxonnes.
Il a une activité croissante de Réalisateur. Il possède un studio d’enregistrement complet. Il arrange et habille les morceaux des autres afin de leur donner une identité propre. Parfaitement autonome, il est multi instrumentiste, chanteur et choriste.
2015 est l’année du lancement de son nouvel album 16 titres co/arrangé avec Claude SALMIERI qui signe les claviers, basses et batteries. Jean-Luc interprète les titres en français et en anglais. Il signe paroles et musiques.
Une autre rencontre va lui apporter beaucoup et le conforter dans sa façon de vivre pleinement sa vie artistique. Celle avec Graham GOULDMAN membre fondateur, chanteur et compositeur du groupe légendaire 10cc. C’est lui qui a composé avec Eric Stewart le fameux titre « I’m not in love » ainsi que « No milk today » et bien d’autres tubes. Le groupe 10cc tourne toujours actuellement sur les scènes du monde entier.
Dans l’album actuel de Jean-Luc il y a le fameux « I’m not in love » ! Pourquoi ? Parce que Jean-Luc ESCRIVA en a fait une reprise, l’a envoyé à Graham Gouldman qui aussitôt a manifesté l’envie de chanter le titre en duo. Dans cette nouvelle et très belle version, il y a la voix et les chœurs des deux artistes. Il est intéressant de noter que l’alchimie entre une star de la Pop anglaise et le « frenchi » Jean-Luc Escriva a parfaitement fonctionné. A noter aussi que Graham Gouldman a été très sensible et touché par cette collaboration entre Jean-Luc Escriva et Stevie Wonder.
Jean-Luc travaille comme un artisan. Chaque instrument est enregistré piste par piste sans copié collé, même chose pour les voix lead et les chœurs. Pour donner ainsi de la vie, du naturel et des sensations, pour que le morceau « bouge ». Certains petits défauts ou différences d’interprétation sont conservés au mixage car ils font vivre la chanson et lui donne ce petit « je ne sais quoi » imperceptible.
Il est actuellement à l’écriture d’un futur album toujours en français et en anglais sur des accents POP avec peut-être un petit coup de pouce d’un certain grand artiste anglo-saxon…
L’aventure continue…
Photographies Copyright : Pierre Barromes